Écrire n’est pas un acte anodin, écrire révèle comment nous percevons le monde. Plus nous nous pensons objectifs, plus notre écriture met en lumière notre subjectivité. Écrire c’est s’engager, c’est porter une voix et assumer une vision.
“L’écriture est la peinture de la voix”. (Voltaire, 1764).
Pour écrire encore faut-il voir, on voit à la fois tout et rien, parfois on voit quelque chose de précis, on s’y attelle mais on passe à côté de quelque chose de bien plus pertinent.
On voit aussi en fonction de ses attentes, de ses peurs, de son humeur... en fonction de qui l’on est est en fonction de notre relation à l’autre.
Voir c’est sélectionner, comme lorsque l’on pose une caméra à un endroit et pas un autre.
On se demande ce que l’on veut voir pour le montrer et raconter quelque chose.
Bien voir nécessite donc du temps, de sentir sa propre implication.
Cela appelle différents points de vue, différents angles et n’exclut pas le plaisir...
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Lucie Delahaie, Directrice adjointe de la protection des mineurs isolés étrangers à France Terre d’Asile Magali Lavie-Badie, Magistrate et Directrice de l’agence française d’adoption Audrey Mady, Directrice d’établissement et consultante pour l’Institut du Comment Maximilien Bachelart, Fondateur de l’Institut du Comment
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L’Institut du Comment remercie Ann Bertin, Stéphane Bertin et Showson pour le travail de captation et de montage ainsi que l’accueil du tiers-lieu d’actions solidaires
Les Amarres.
Crédits audio : Time to Love Again - Skygaze (Artlist Ltd)
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